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Ce blog veut, très modestement, tenter de faire partager les occupations d'un tout nouveau retraité fort heureux d'avoir récupéré une liberté de mouvement si longtemps entravée par une dure vie de labeur !!
Cela se traduit essentiellement par des :

-BILLEBAUDES : dont la définition est relativement floue, mais dont on peut dire qu'elle est une technique photographique consistant, au cours d'une promenade ou d'une randonnée, à réaliser des photographies instantanées après des approches et/ou de courts affûts au gré de rencontres fortuites avec ce que notre environnement nous propose spontanément.

-CRAPAHUTS : mot d'argot qui définit une longue marche en terrain difficile, ce qui correspond tout à fait à la topographie de la Nouvelle-Calédonie qui fourmille de paysages et de coins superbes, sauvages ou relativement accessibles, pourvus d'une flore endémique dont la richesse est mondialement reconnue.
Tout ceci impose un exercice physique constant, ce qui réjouit mon cardiologue, mais fournit surtout le plaisir de la découverte de multiples points de vues superbes sur le lagon, par delà un contraste de couleurs sublimes.....je ne vous dis que çà !!!

C'est d'ailleurs pour essayer de faire partager ce plaisir visuel que ce blog veut se construire, en m'obligeant également à utiliser les outils modernes de communication, dont l'évolution et les capacités donnent le tournis......au sexagénaire que je suis !!!
Soyez donc indulgents, si vous ne trouvez pas ce que vous pourriez rechercher à travers ma démarche.....

jeudi 6 décembre 2018

La forêt noyée

Sortie maritime en kayak parmi les chênes-gomme de la forêt noyée, dans le parc de la rivière bleue.

Les bords du lac révèlent les différents niveaux de l'eau, caractéristiques du déficit hydrique actuel

Poteau indicateur ?
Euh, c'est par où qu'on passe ?


Belle densité de bois...

Désolation visuelle..



Oh, un alien !!!



lundi 19 novembre 2018

Cascade Mt Kouré

Les grosses chaleurs reviennent, et donc la chasse à la fraicheur aussi !!
Dernier objectif : une cascade perdue au pied du Mont Kouré repérée sur une vue satellite..
 Pour une fois l'approche a pu se faire en 4x4 par la piste qui mène à l'antenne de télécommunications.
 
Dès la descente côté sud du massif, nous apercevons le creek qui alimentera la cascade
......difficile à deviner vue d'ici !!!
 

Accéder au sommet nécessite d'emprunter le lit du creek, parmi les péridotites impressionnantes

Vue d'ici, rien d'impressionnant.....

....même après un premier palier ...anodin....
.....mais le second, c'est autre chose !!! et la vasque visible est inaccessible !!!
Nous décidons donc de contourner la cascade pour descendre à son pied.....


....ce qui nous offre cette belle perspective....

....ce détail du faible débit d'eau...
.....et ce beau trou d'eau à son pied, où nous profitons enfin d'une eau claire et fraîche à 21°.
  
La suite du cours d'eau, bien que pittoresque, semble plus....tranquille !!
Au retour par le même chemin d'accès, rencontre avec de beaux grevilléas exul.

mercredi 14 novembre 2018

Tronçon sud du chemin de fer des Japonais

Exploration d'une partie de l'ancienne vois ferrée des Japonais, dans sa partie sud qui traverse le terrain militaire jusqu'à l'embouchure de la rivière des pirogues.
Son cheminement complet étant interdit, nous nous sommes contentés de quelques kilomètres et quelques ponts effondrés avant de gravir les flans du massif des 2 tétons pour rejoindre une de nos dernière sortie dans ce secteur.
 Le départ emprunte l"ancienne piste Calmine, actuellement en cours de rénovation en vue d'une revégétalisation bien utile.
Nous quittons la piste au niveau du gué de la Napouérédjène
Le premier pont effondré semble vraiment infranchissable, tant la largeur et la profondeur du ravin s'avère impressionnante.

 Nous franchirons encore une dizaine de ponts effondrés, avec bien plus de difficulté que ceux présents sur la première partie de cette ancienne voie ferrée, au départ du pont Gauzères
 Entre 2 ravins, le tracé de la voie reste très bien marqué.......

.......ainsi que l'état des traverses restantes !!

L'encaissement de la rivière la dissimule entièrement, même vue des hauteurs de la piste minière que nous rejoignons pour amorcer notre retour.

 Nous rejoignons la rivière des pirogues dans sa partie la plus fréquentée pour une baignade salutaire sous la chaleur actuelle.
difficile de résister....!!

Bel exemplaire d'un grevilléa gillivrayi

mercredi 31 octobre 2018

Cascades de la fausse Yaté

La chaleur revenant, les endroits rafraichissants deviennent indispensables pour supporter les températures élevées qui nous affectent lors de nos marches. Et donc, quoi de plus agréable qu'une belle cascade et son trou d'eau accueillant pour se motiver !!Mais voilà, les accès à ces récompenses ne sont pas toujours accessibles, et il faut donc chercher le meilleur trajet pour en profiter...
Cap cette semaine sur la vallée encaissée de la fausse Yaté qui cache quelques creeks prometteurs de chutes d'eau spectaculaires.
 Après une approche délicate dans une végétation dense, voilà ce qui nous attends...

Bon, il y a de l'eau, mais....comment on y va ?

avec le zoom de l'appareil photo ? Non, trop frustrant !
Voilà !! on y est !! Cool !!

  
Autre creek, autre cascade, plus accessible.


Une 3ème ? Non, on a connu mieux !!

Oxera palmatinervia , ou liane d'or, en fleurs
Fruit du pandanus bernardii

Orchidée malaxis taurina
Retour au point de départ, route du col de Yaté
Sortie agréable, mais très technique, et qui ne verra sans doute pas beaucoup de randonneurs, au vu des difficultés d'accès. Par contre,  la forêt traversée comporte un bon nombre de variétés d'orchidées, des plus communes aux plus rares, ainsi qu'une impressionnante concentration de pandanus géants qui ont laissés des traces sur les avant-bas et les mollets !!!!. pas de regrets néanmoins, au vu de la beauté du site.

jeudi 20 septembre 2018

Mine Cagou et sentier Gaspard

Petite escapade de l'autre côté du lac de Yaté à la découverte de la mine Cagou, ou mine Dyne, après avoir traversé le lac en kayak pour diminuer la distance de marche pédestre.
L'accès à ces endroits est en effet rendu difficile par le fait de la présence du plan d'eau de la retenue du barrage, qui n'existait pas encore à l'époque de l'exploitation du minerai de nickel présent sur ces sites.
Le faible niveau d'eau actuel du lac a raccourci la distance à parcourir en kayak, et a découvert de larges surfaces de "plages" plus caillouteuses que sableuses...
 Après avoir un peu cherché le départ du sentier, les premiers lacets nous permettent de découvrir une belle perspective sur la vallée de la rivière blanche.
 Le sentier de l'accès à la mine Cagou est encore très bien marqué, car il a été creusé à la pioche dans la terre rouge, selon une pente régulière qui exploite les courbes de niveau les plus favorables.
 L'arrivée à un petit col nous dévoile une vue magnifique sur la baie de Wé Djoni, et en arrière-plan les pics de Gwé Kara et Wi Né Ba
 La descente nous amène sur le site d'exploitation de la mine Cagou, où le minerai était extrait à la pioche...
 La particularité de cette mine était que le minerai était remonté au col précédemment franchi avant d'être redescendu vers Ouénarou pour être acheminé vers la Wé Puci et la rivière des pirogues.
Quelques vestiges de cet acheminement aérien perdurent vaillamment malgré les années.
 Vue sur les sources de la Wé Joni....
 .....et sur son embouchure.
 La fin de la descente nous fait retrouver le sentier Gaspard, ou plutôt le sentier de la Pourina, car il semblerait que le fameux sentier Gaspard ne soit pas celui-ci, mais situé plus à l'ouest, au départ de la rivière bleue en direction du pied du Poudjéma......La dernière Transcal a certainement dû en emprunter une partie, et son ancien tracé fait d'ailleurs l'objet de recherches passionnées...
Le retour se fera en longeant les rives découvertes du lac et en suivant le sentier "Gaspard", qui, bien qu'assez marqué par endroits, a tendance à disparaitre dans la végétation qui reprend ses droits inéluctablement,  souffrir de quelques ravinements spectaculaires et d'un passage aléatoire dans une partie marécageuse envahie par les  hautes herbes.
Retour en kayak avec un vent de face assez soutenu, mais qui ne nous empêche pas de garder le souvenir d'une très belle journée.