Accueil et présentation


ACCUEIL

Ce blog veut, très modestement, tenter de faire partager les occupations d'un tout nouveau retraité fort heureux d'avoir récupéré une liberté de mouvement si longtemps entravée par une dure vie de labeur !!
Cela se traduit essentiellement par des :

-BILLEBAUDES : dont la définition est relativement floue, mais dont on peut dire qu'elle est une technique photographique consistant, au cours d'une promenade ou d'une randonnée, à réaliser des photographies instantanées après des approches et/ou de courts affûts au gré de rencontres fortuites avec ce que notre environnement nous propose spontanément.

-CRAPAHUTS : mot d'argot qui définit une longue marche en terrain difficile, ce qui correspond tout à fait à la topographie de la Nouvelle-Calédonie qui fourmille de paysages et de coins superbes, sauvages ou relativement accessibles, pourvus d'une flore endémique dont la richesse est mondialement reconnue.
Tout ceci impose un exercice physique constant, ce qui réjouit mon cardiologue, mais fournit surtout le plaisir de la découverte de multiples points de vues superbes sur le lagon, par delà un contraste de couleurs sublimes.....je ne vous dis que çà !!!

C'est d'ailleurs pour essayer de faire partager ce plaisir visuel que ce blog veut se construire, en m'obligeant également à utiliser les outils modernes de communication, dont l'évolution et les capacités donnent le tournis......au sexagénaire que je suis !!!
Soyez donc indulgents, si vous ne trouvez pas ce que vous pourriez rechercher à travers ma démarche.....

lundi 28 avril 2014

La Napouérédjeine

Balade à la découverte d'un affluent de la rivière des Pirogues, au départ du pont Gauzères, bien connu des Nouméens des week-end ensoleillés.
Le confluent des 2 cours d'eau se situe au niveau du grand trou d'eau au bout de l'ancienne voie ferrée des Japonais, juste avant le gué de la piste de mine qui rejoint le pied du col de Ngo.


Après un petit détour sur cette piste, nous retrouvons la Napouérédjeine au niveau  d'un ancien gué qui contribue à discipliner le cours d'eau, permettant une baignade fort agréable dans une eau pas si fraîche qu'on aurait pu penser à cette période.



 L'aval du gué fait retrouver un cours "normal" à la rivière, plus traditionnel au regard des dénivelés habituels dans ces paysages;


C'est la période de floraison de l'amyéma, plante parasite ligneuse qui se développe sur des tiges d'hôtes très variés, et qui est incontestablement très photogénique !

 
 
C'est aussi  le début de la floraison des premiers pieds de xanthostemon (ici le genre aurantiacus), qui sont tout autant spectaculaires et ornementaux; 
 
Le retour d'effectue par la mine dominant le pont Gaurères, dans un paysage fortement dégradé, où la revégétalisation n'a pas été vraiment envisagée, ce qui est évidemment à déplorer. 
 

 

jeudi 10 avril 2014

Wé Puci

Petite balade le long de la Wé Puci, petite rivière parallèle à la route menant au parc de la Rivière Bleue, sur les traces de l'ancienne ligne de chemin de fer ayant servi à l'exploitation forestière.
De nombreux vestiges subsistent encore, notamment les ponts ayant servi au franchissement des nombreux creeks présents sur le parcours;


La rivière alterne les portions tortueuses et plus calmes, dans une végétation typique du Sud.


Certains tronçons sont encore très marqués, et on s'attend presque à voir surgir des wagonnets chargés des billes de bois fraîchement coupées !

la longévité du bois vient de son essence, le chêne-gomme, dont la caractéristique principale est son imputrescibilité, spectaculairement démontrée dans la forêt noyée, dans laquelle de nombreux troncs émergent encore.

la Wé Puci se jette dans la rivière des pirogues, au niveau du fameux "pont des Japonais" connu des amateurs de fraicheur le week-end, dans une cascade spectaculaire.